On prend des rides, des cernes, des cheveux blancs (mais sinon, c’est aussi vachement sympa hein, si si)
Et puis, on ne répond plus pareil aux invitations de nos « amis » du monde d’avant…
« ce soir une soirée mojito à l’improviste ? »
BIPPPPPPPPPPPPP 3 intrus en 1 phrase, ça fait beaucoup…
Soirée… disons que si la « soirée » pouvait débuter à 18h, histoire de pouvoir partir sans soucis vers 22h, libérer la babysitter qui coute un bras/se coucher pour pas être décalqué le lendemain, ça
irait… mais à moins d’aimer aider à préparer ce que les « normaux » vont manger et boire à partir de 22h… pas grand intérêt. (j’ai testé)
Mojito… yihaaaaaaaaaaa t’as pas du champomy plutôt j’allaite encore/j’attends le 2e/j’ai besoin d’avoir toute ma tête demain matin à 6h02 quand le p’tit va débarquer en pétant la forme (lui)
Improviste … comment te dire, je ne connais plus ce mot hein. L’impro est en totale inadéquation avec la possession d’enfants en bas âge. Point barre. Ou alors c’est trop d’énergie à déployer pour arriver finalement vidée car encombrée de 2 mômes surexcités, eux, à l’idée de veiller tard ! (car non, une babysitter, un samedi soir, ça ne se trouve pas en 1h)
Une fois que tu t’es confronté à quelques reprises (et tentatives) à cette nouvelle réalité, tu as compris. Tes amis aussi d’ailleurs. Ils te préviennent encore, certes, sympathiquement, « au cas où… » (tu aurais tué tes gamins en 15 jours de temps/tu auras une jeune fille au paire suédoise chez toi, auquel cas, ils débarquent chez toi. BREF)Et tu tombes dans le vide intersidéral : la désociabilisation.
Tu loupes tout : les derniers films « à voiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir absooooooooooolument », les expos « troooooooooooooop super chouette », les ragots de tes potes célibataires. Globalement tu rates tout.Alors, ici, on ruse. On s’est fait de nouveaux amis (on a toujours les autres aussi hein). Des amis qui ont des enfants. Très facile, tu en trouveras partout autour de l’école de tes rejetons. Ils sont aussi, comme toi, avides de nouveautés, curieux, ouverts, ils veulent EUX AUSSI parler à des adultes normaux !
Du coup, les liens se nouent très vite.
Et on passe des après-midi gouters (de 16h – fin de sieste à 18h30 – heure des bains) super sympa, à parler enfants, mais, aussi surprenant que ça puisse paraitre : à parler de tout autre chose !Du coup, les liens se nouent très vite.
Désormais, chez nous, quand on invite, c’est le midi !
On fait une raclette, ou un truc très simple à (ne pas) préparer. A la bonne franquette. Les gosses sont ravis, les parents passent du bon temps et personne n’est crevé le lendemain !
Clair, on est obligé de changer de mode de fonctionnement. J'avais un peu tendance à traiter les amis qui partaient à 22H de rabat-joie... Maintenant que je suis au club, je comprends mieux pourquoi... Adepte du concept "gouter+ apéro" comme ca, la sieste est passée et on rentre pas trop tard. Tout le monde en profite quoi !
RépondreSupprimerMiam
Voilà, c'est différent mais ça ne fait pas de nous des êtres totalement coupés du monde (enfin ... presque ;) )
RépondreSupprimerJ'ai bien rigolé au buzz du début !
RépondreSupprimerEt le "de 16h – fin de sieste à 18h30 – heure des bains", c'est parfait donc tout le monde fait ça !
"Ils te préviennent encore, certes, sympathiquement, « au cas où… »", euh pas toujours ^^
RépondreSupprimerBien amené et enfin une note optimiste, merci :p
mouais... mais les après-midi goûter, ça va un temps... quand est-ce qu'on fait la teufffff, nous les grands ????
RépondreSupprimerBin moi, j'ai tellement peu dormi avec mon second, pendant environ 9 mois, que finalement, je faisais quand même des soirées (en l'emmenant) et que je ne dormais pas moins tout en ayant l'impression de prendre du bon temps…
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